Une sieste s' imposait : trop de chaleur
Il se sentait comme en apesanteur
Il transpirait beaucoup et ces échanges torrides
Le rendait de plus en plus torpide .
Son souffle chaud portait un lourd parfum,
On sentait le désir monter, quoique incertain,
Elle jouait de ses charmes avec tant de classe,
Qu’un seul soupir faisait de lui son roi, son as.
Sous un ciel clément, ils partaient en balade,
L'esprit léger, plein d'amour et de rigolade,
Leurs discussions en parfaite harmonie,
Comme les accords d'une douce symphonie.
Un frisson soudain, suivi d’un pan-pan,
Puis dans le silence, un faible clic-clic,
Son cœur s’emballe, il sent le déclic,
Le piège se referme, c’est évident.