Plus qu’un simple tour de chant, c’est un voyage à l’intérieur de l’univers de Georges BRASSENS, auquel nous convient Davy Kilembé et Jean-Paul Sire, tantôt sensibles, polissons, révoltés, moqueurs ou amoureux.
« Brassens est une gourmandise dont on ne se défait pas d’un claquement de doigts », onze ans après leur premier tome,  l’infatigable troubadour accompagné de son acolyte de toujours, Jean-Paul Sire à l’accordéon, a saisi la balle au bond, et nous livre aujourd’hui encore une lecture moderne, sensible et authentique du répertoire du poète Sétois.

Le décor reproduit la maison de Jeanne, Impasse FLORIMONT, ou BRASSENS vécu 22 ans et d’où l’imaginaire du poète nous a dessiné l’univers des chansons qui nous accompagnent depuis. Éclairage au lampadaire, deux chaises, une table, à l’image des chansons du poète, toujours livrées dans leur plus simple appareil comme pour laisser place au vagabondage imaginaire du public.

La plupart des chansons sont introduites par des saynètes, Davy KILEMBE nous amène dans la vie de Georges, son rapport à Trenet, à Jeanne, aux femmes, l’importance de l’amitié, Brassens l’anarchiste, le rebelle, l’empathique, le tendre.

Jean-Paul et Davy viennent rendre visite à Monsieur Georges avec qui ils veulent devenir « potes », au fil du spectacle, un lien se tisse qui nous plonge dans l’univers de Brassens.

Il saisit l’air du temps et s’en inspire pour mettre en musique son univers. Cet artiste a atteint un niveau de maturité lui permettant de s’exprimer au plus juste. Il fait parti de cette nouvelle génération de cuisiniers qui n’hésitent pas à marier les saveurs autour d’un ingrédient noble : l’honnêteté. 

C’est en solo que Davy sortira quatre albums, après plusieurs expériences en groupe et son projet chansons sous la forme d’un trio en 2000.

Il fait de «belles» premières parties : Francis Cabrel, Tété, Arthur H, Cali, Sanseverino, Tryo, Depalmas, Mathieu Boogaerts, Anis, Yannick Noah…

Accordéon et bandonéon, improvisateur, membre de diverses formations du tango au jazz  et le Classique, bien sûr, en concertino avec l’Orchestre de Montpellier par exemple, et en soliste quand, dès les années 80, il contribue, alors à contrecourant, à donner ses lettres de noblesse à son instrument – l’accordéon de concert – en jouant dans le texte Bach, Olivier Messiaen ou le compositeur russe Vladislav Zolotarev (1942-1975).

Membre de différentes formations, notamment Cal Tres puis Danza Suspiro au répertoire allant des musiques traditionnelles revisitées, à l’improvisation et aux compositions personnelles.

S’il ne pratique pas lui-même le verbe, il n’en aime pas moins la poésie des mots et leur sonorité, aussi il se fait souvent complice inspiré de chanteurs et diseurs : Stéphanie Lignon, Jordi Barre, Sylvie Rodriguez, Clément Riot…